mercredi 30 janvier 2008

Trezième lettre

Cher lecteur,

J'aurais tellement voulu que ma vie se termine à ce moment là. Avec son odeur sur moi et mes mains sur lui.
J'aurais tellement voulu, mon dieu.
Que quelqu'un sorte son flingue et nous tue tous les deux. Juste après. Sans même avoir eu le temps de regarder entre nous.
Dieu, que je suis triste. Comme j'aimerais pleurer sans m'arrêter. Pour tout évacuer. Toute cette tristesse.
Comme j'aimerais revivre ce baiser à l'infini. Comme j'aimerais le sentir près de moi encore et encore. A en mourir.